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Film-Archiv



© Variety / October 2005 Ken Eisner
Maria Bethania: Music Is Perfume
A monumental figure in Brazilian music receives an in-depth profile in "Maria Bethania: Music Is Perfume." Pic sticks to musical side of the best-known woman exponent of the 1970s movement known as tropicalia, and that works fine, as the gray-maned diva has plenty to say in that department. Sure to be devoured at any fests featuring musical docs, performance-heavy effort is a natural for DVD. Georges Gachot, best known for his portrait of volatile pianist Martha Argerich, follows Bethania through rehearsals and recording sessions, where the unique chemistry of her relationship with great songs (often by Chico Buarque or old-timers like Vinicius de Moraes) is revealed in detail. She slowly warms to the camera, making observations about the music in general ("Samba is a sadness that cradles us," she quotes from one tune) and the unique atmosphere of birthplace Bahia in particular. In that heavily Africanized town, there are memorable visits with her famous brother, Caetano Veloso, and their big-hearted mother.
© Les Inrockuptibles, 1.3.2006 Richard Robert
Les portraits en images de chanteurs ou chanteuses populaires laissent souvent les mélomanes sur leur faim : en jouant la carte de la biographie et de l'analyse psychologique, ils parlent finalement très peu de musique. "Musica e Parfume", lui, échappe à ce travers en intégrant les analyses de ses proches et surtout en s'offrant une émouvante virée du côté de Santo Amaro - la petite ville où Bethania s'éveilla à la musique. La fatale beauté de tous les acteurs de cette histoire achève d'inscrire "Musica e Parfume" parmi les meilleurs documentaires sur la musique de ces dernières années.
© Liberation / 2.3.2006
Bethânia, il était une voix
Son producteur Jaime Alem en témoigne : quand elle arrive en studio, les réglages des consoles se dérèglent. Ce magnétisme quasi surnaturel qui émane de Maria Bethânia traverse le documentaire que consacre à la chanteuse nordestine le réalisateur suisse Georges Gachot. Le pouvoir de sa voix grave, androgyne, dramatique, est tel qu'on reste sous le charme, même quand elle se contente d'énoncer des propos finalement convenus sur sa carrière et son rapport à la musique. La caméra suit la chanteuse de scène en studio, interroge ses proches (sa mère, son frère Caetano Veloso) mais capte aussi au vol des instants fugaces et magiques : une plage déserte au petit matin, des enfants qui jouent au foot dans un terrain vague... On assiste aussi à des moments privilégiés comme cette rencontre, en coulisses, entre Bethânia, Miúcha et Nana Caymmi, trio de matrones joviales qui, le verre de cachaça à la main, plaisantent et chantent pour le plaisir d'être ensemble. Il faut enfin souligner le superbe travail de la prise de son, tout en relief et en nuances.
© Telerama, 4. 3.2006 Mathilde Blottière
Elle est « la voix » du Brésil et une des ses icônes vivantes. Sœur du musicien Caetano Veloso, Maria Bethânia fut d'abord la muse de la contre-culture avant de prêter la chaleur de son timbre à des mélopées romantiques. Dans ce documentaire entre portrait et film musical, le réalisateur a voulu donner chair à cette voix. Pari plutôt réussi avec un montage tout en fluidité qui nous plonge dans l'intimité de la chanteuse et de ses musiciens. Du studio à la scène, de samba en bossa-nova, la diva de Rio vaut le détour.
© Le Monde, Valérie Cadet
Bethânia, il était une voix
Maria Bethânia, par Georges Gachot, une évocation puissante de la grande chanteuse brésilienne. Elle est née Maria Bethânia Vianna Telles Veloso, le 18 juin 1946, dans un village de la région de Bahia, Santo Amaro da Purificaçao. Son double prénom devenu nom de scène, c'est son frère de quatre ans plus âgé qu'elle, le magnifique Caetano Veloso, qui le lui a donné. Elle arbore aujourd'hui une somptueuse crinière sombre semée d'argent. Voix forte et grave, enjôlée de douceur. Visage indien ; frémissant entre rire, tristesse, colère. Voilà pour l'esquisse, qui ne saurait suffire à convoquer l'immense richesse de cet être libre et entier qu'est Maria Bethânia, surnommée dans les années 1970 "la Greta Garbo de Rio"; chanteuse la plus populaire du Brésil. "La" voix du Brésil, comme la définit le titre choisi avec beaucoup d'à propos.
Maria Bethânia est à l'aune des monographies et nombreux documents sur la musique classique réalisés par Georges Gachot, parmi lesquels Claude Debussy, " Music can't be learnt..." (2000), et Martha Argerich, Conversation nocturne (2002 ; notamment couronné par le prestigieux Prix Italia). Cette évocation s'articule autour du dernier des trente albums de l'interprète, le très tendre et très joyeux Brasilerinho (Biscoito Fino/DG). Sans cesse et simultanément poétique et politique. En concert géant, acclamée par des milliers de personnes, au studio d'enregistrement, en répétition, dans le flux d'échanges avec des proches, des amis chers, ou en conversation privée. On pouvait se fier au cinéaste pour capter au plus près la puissance et la délicate diversité de son sujet. Embrasser l'essentiel, laisser filer l'impromptu. Recueillir les mots forts et sincères de ceux qui l'aiment, travaillent pour elle et avec elle -sa mère, Dona Canô Veloso ; Caetano, complice de toujours ; Chico Buarque de Hollanda ; Nana Caymmi et Miucha. Et glisser tout cela dans le sillage des paysages mouvants -urbains et naturels ; pauvres mais vivants, ou sublimes de beauté-, intensément tressés à ce qui a construit cette voix unique. "La friction entre le tout et le rien. La voix de Bethânia, c'est ça, relève Gilberto Gil. Les pierres, la terre, le sable... Ces endroits oû la matière et l'esprit se rencontrent."
© Tages-Anzeiger, Christoph Schneider
Ein dokumentarisches Genusskino.
"Maria Bethânia, música é perfume" von Georges Gachot. Der Westschweizer Filmemacher hatte darin eine offensichtlich und hörbar hinreissende brasilianische Sängerin mit so faszinierter Ehrfurcht porträtiert und war so an ihren Lippen gehangen, dass eine Wirklichkeit umschlug ins reine Klischee von der künstlerischen Erleuchtung. Es klang von Samba und der Traurigkeit der schwarzen Vorfahren, die Freunde äusserten sich überschwänglich, ringsherum war Schönheit des Landes und der Menschen und kurzum: Brasilien, wie es singt und lacht und Liebeskummer hat.
© Züritipp, 1.12.2005 Thomas Bodmer
VOM BLUES ZUR SAMBA & ZURÜCK
Nach der Pianistin Martha Argerich nähert sich Regisseur Georges Gachot diesmal der Diva des brasilianischen Gesangs. Mit Erfolg. Ihren ersten Auftritt hatte sie mit 17 Jahren, doch man sah sie nicht: Der Regisseur eines Theaterstücks liess sie im Dunkeln a cappella singen. Dunkel war es nicht nur im Saal, dunkel ist auch Maria Bethânias Stimme, weshalb sie als Kind nicht im Chor hatte mitsingen dürfen. Regisseur Georges Gachot hörte die Diva des brasilianischen Gesangs erstmals 1998 in Montreux und war so hingerissen, dass er unbedingt einen Film über sie drehenwollte.
Offenbar hat Gachot ein Flair für schwierige Frauen, jedenfalls ist er in seinem neuen Film Maria Bethânia ähnlich nahe gekommen wie Martha Argerich in seinem vorletzten Werk, «Conversation nocturne» (2002). Gachot war bei den Proben zu zwei neuen Alben Bethânias dabei, und das sind die aufregendsten Passagen des Films: Wie Bethânia ihrem exzellenten Arrangeur Jaime Alem erklärt, sie wolle im Lied «Bom dia tristeza» vom Blues zur Samba wechseln und wieder zurück. Oder wie sie ihre Musiker allein lässt, damit die herum experimentieren und einen neuen Groove austüfteln können, für den die Sängerin sich dann aber auch heftig begeistern kann.
Sehr erhellend sind auch die Aussagen von Bethânias Wegbegleitern: So erklärt ihr Bruder Caetano Veloso, selbst einer der wichtigsten brasilianischen Komponisten und Sänger, dass die Anfang der Sechzigerjahre entstandene Bossa nova ihrem Wesen nach cool war und dies nicht dem Wesen Bethânias entsprach: Die mochte es lieber dramatisch und orientierte sich deshalb an Sängerinnen wie Edith Piaf. Selbst wenn einem Bethânia zuweilen zu pathetisch ist, lohnt es sich, Gachots Film zu sehen, da man über ihre Person hinaus tiefe Einblicke in die Entwicklung der brasilianischen Musik der letzten vierzig Jahre erhält.
© Der Bund, 30.11.2005 , Thomas Allenbach
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Mit ihrem Samba tanzt die Traurigkeit
In seinem Film «Maria Bethânia &endash; música é perfume» verbeugt sich Georges Gachot vor der Kunst der grossen brasilianischen Sängerin «Das ist kein Dokumentarfilm, das ist ein Musikfilm», sagt Georges Gachot. Nicht die Vermittlung von Fakten steht für ihn im Vordergrund, nicht die Biografie der 1946 im Nordosten Brasiliens geborenen Maria Bethânia und auch nicht die politische Dimension der Karriere dieser Sängerin, die in den Sechzigerjahren als Ikone der Gegenkultur galt und später mit ihren Balladen zur «Greta Garbo von Rio» wurde. Gachots Ansatz ist kein journalistischer, sondern ein künstlerischer: Er konzentriert sich auf die Musik, die Stimme, die Kunst der grossen brasilianischen Sängerin. «Maria Bethânia &endash; música é perfume» beginnt im Dunkel und mit der Stimme Bethânias, die Gachot verzaubert hat, als er sie 1998 in Montreux am Jazzfestival zum ersten Mal hörte. Gilberto Gil beschreibt die Stimme, die aus der Dunkelheit und der «saudade» kommt, im Film poetisch als «die Reibung zwischen Nichts und Alles».
Der in Paris geborene und in Zürich lebende Gachot, der mit seinen Filmen über Beat Richner und die argentinische Pianistin Martha Argerich bekannt geworden ist, verbeugt sich tief vor dieser Frau, deren «Samba mit der Trauer tanzt», wie sie einmal sagt. Ganz naiv, ohne grosses Wissen um die brasilianische Musik und ohne sich um den Sonderstatus zu kümmern, den Bethânia in ihrer Heimat geniesst, sei er ihr begegnet, erzählt er. Während zehn Wochen hat er zusammen mit Kameramann Matthias Kälin in Brasilien gedreht. Mit 80 Stunden Material ist er in die Schweiz zurückgekehrt. Das Gerüst des Films bilden die anekdotenhaften Erzählungen der als schwer zugänglich geltenden Bethânia, ihre Arbeit im Studio an den CDs «Brasileirinho» und «Que falte vocˆ me faz» sowie Ausschnitte aus Live-Konzerten. Bei den Proben im Studio lässt Bethânia keinen Zweifel aufkommen, wer hier das Genie ist. Auf der Bühne, die sie stets nur barfuss betritt, weil das für sie ein quasi heiliger Ort ist, zelebriert sie ihre Lieder in grossen, emphatischen Gesten. Maria Bethânia ist eine Charismatikerin, die sich in jedem Moment ihrer Ausstrahlung bewusst ist.
Mystische Einheit
Im Film gibt die Musik den Ton an und den Takt vor. Selbst die Interviews mit Bethânia, dem ihr innig verbundenen Bruder Caetano Veloso, ihrem musikalischen Direktor Jaime Alem, mit Gilberto Gil, Chico Buarque und anderen habe er nach rhythmischen Gesichtspunkten geschnitten, sagt Gachot. Eine wesentliche Rolle spielen die Rhythmen und Klänge auch in jenen lyrischen Passagen des Films, in denen Gachot Maria Bethânias Lieder mit Impressionen aus dem Alltag kombiniert. In diesen Momenten wird Bethânias Stimme zur Stimme eines Brasiliens mit schwarzen Wurzeln. Es ist diese fast schon mystisch wirkende Einheit zwischen der Künstlerin und ihrer Heimat, in der Gachot offenbar einen Teil ihres Geheimnisses erkannt hat.
© Aargauer Zeitung MLZ; 24.11.2005, Hans Keller
Maria und das brasilianische Musikuniversum
Musikfilm Regisseur Georges Gachot gelingt mit «Maria Bethânia, música e perfume» ein hochemotionales und überzeugendes Film-Porträt der grossen brasilianischen Sängerin.
All das fängt der Film auch optisch ein: In nächtlichen Strandszenen mit den ewig heranrollenden Atlantikwellen und in den Strassenszenen von Provinzstädten. Zu den Bildern sinniert Maria im Off gleich zu Beginn darüber, was Heimat sei. Ein Schnitt und hinein ins Studio, wo wir die Sängerin kennen lernen, diese charismatische Person mit langen, gewellten Haaren, markanten Gesichtszügen und ausgeprägter Nase.
Gute Musikfilme schwingen sich auch optisch in den Rhythmus der vorgestellten Sounds und Personen ein. Regisseur Georges Gachot ist das beim Film über Martha Argerich gelungen und nun beim Maria-Bethânia-Porträt. Die 1946 geborene Maria ist Baiana (Bahianerin), und diese sind bekannt für ihre Gemächlichkeit, was sich im Alltag, in der schönen, deutlichen Sprache und der Relaxtheit der Musik niederschlägt.
Maria sei sich, so ihr Bandleader Jaime Alem, stets ihrer enormen Ausstrahlung bewusst. Die Grossaufnahmen ihres Gesichtes, dessen Ausdruck androgyn und faszinierend zwischen herb und schön schillert, erlauben einen Einblick in die Seele dieser Sängerin. Hochemotional schwingt sie mit der Musik dahin, im nächsten Moment aber korrigiert sie sachlich resolut Details. Eine Romantikerin, die weiss, was sie will. Mit ihrer bachklaren Stimme, welche aus flachen Tönen plötzlich zum Vibrato wechselt, vermag sie eine - so umschreibt das ihr Kollege Gilberto Gil - Reibung zwischen dem Nichts und dem Alles auszudrücken. Maria Bethânia liebt zwar den Samba Cançao, den Samba mit Liedgehalt, ihr Repertoire kommt aber stets als breit gefächertes Universum der MPB, der Música Popular Brasileira, daher.
Der Film zeigt denn auch sehr schön die kulturellen Wurzeln von Maria und ihrem ebenso berühmten Bruder Caetano Veloso. Nächtliche religiöse Umzüge der weiss gekleideten Afrobrasilianer in ihrer Heimatstadt Santo Amaro weisen auf die schwarzen Wurzeln grosser Teile der brasilianischen Kultur und vor allem der Musik hin, die Bethânia als zentral für alle Brasilianer bezeichnet. Die Sängerin erzählt aber auch aus ihrem ganz persönlichen Alltag, was Regisseur Gachot in Brasilien einen Bonus eintrug, gilt Maria doch allgemein als schwer zugänglich. «Maria Bethânia, música e perfume» ist ein Musikerinnen-Porträt, das auch Neulinge mit der Seele brasilianischer Musik bekannt zu machen vermag.

» Weitere Kritiken finden Sie hier auf www.gachot.de